Vieillard courbé fumant la pipe et dame fluette au chignon blanc : ces images d'Epinal, qui ont longtemps eu le monopole dans la littérature enfantine et qui peuplent encore notre imaginaire, n'ont, semble-t-il, plus grand-chose à voir avec la réalité. Car les grands-parents ne sont plus ce qu'ils étaient. On voit mal, en effet, comment ils auraient pu sortir indemnes des bouleversements démographiques et culturels de ces dernières décennies et notamment des transformations de la famille. Pourtant, « ils sont les grands oubliés de la recherche, de la sociologie de la famille et, plus récemment, des réflexions sur la filiation et la parentalité », déplore Benoît Schneider, maître de conférences en psychologie à l'université de Nancy. Une lacune qu'il a souhaité combler en réunissant, à Nancy, des universitaires de toutes disciplines autour d' « histoire (s) de grands-par
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