La direction générale de la santé présente, dans une note de service adressée aux DDASS, les orientations que les projets thérapeutiques élaborés par les centres spécialisés de soins aux toxicomanes (CSST), et actuellement en cours de révision, doivent comporter. Rappelons que ces projets, d'une durée de cinq ans, sont soumis à l'approbation du préfet.
Les projets thérapeutiques doivent tenir compte de l'apparition de nouveaux types de consommation de drogues et du développement des traitements de substitution. Les centres doivent donc, tout à la fois, mettre en place une « véritable culture de réduction des risques » et d'accès aux soins, améliorer leur fonction sociale aux prestations jugées « insuffisantes » et intervenir davantage en milieu pénitentiaire auprès des personnes toxicomanes incarcérées.
Partenaires d'un large réseau sanitaire et social, ils doivent, en outre, développer leur fonction de « pôle ressources », c'est-à-dire apporter des prestations de soutien aussi bien aux médecins généralistes qu'aux professionnels sanitaires et sociaux. Afin d'organiser « une véritable
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