Si elles se félicitent de la remise publique du rapport sur la protection des majeurs et de certaines de ses propositions, les associations tutélaires (1) regrettent qu'il aborde insuffisamment les définitions des publics concernés et le contenu de l'accompagnement social et de l'assistance juridique. Or, « ce n'est qu'après avoir défini la prestation rendue à l'usager [...] qu'il conviendra de discuter utilement du coût de la mesure [...] et de l'organisation et du financement de la fonction tutélaire » soulignent-elles. Et à cet égard, elles estiment que les propositions du rapport sont traversées par « une contradiction importante » : celui-ci met en évidence que la société se doit d'apporter une plus grande qualité d'assistance juridique et d'accompagnement des personnes tout en proposant de réduire les financements, de les rendre plus complexes et de rigidifier le système.
En revanche, les organisations indiquent souscrire à toutes les propositions visant à mieux organiser la coordination entre les juridictions, les DDASS et les associations tutélaires. Ces dernières « doivent disposer de moyens d'exercice assouplis et suffisants » et e
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