De fait, s'il a pu être présenté comme une avancée sociale sous le gouvernement Rocard, le RMI est aujourd'hui l'objet d'un discours politique plus nuancé. « On n'a absolument pas à se glorifier » du nombre de personnes actuellement au RMI, indiquait d'ailleurs, le 30 novembre, Martine Aubry. « La majorité [des allocataires] veulent sortir de l'assistance », affirmait-elle, car cette allocation « ne permet que de survivre et non de vivre normalement ». Prudence, volonté de ne pas attiser à nouveau la colère des associations de chômeurs ? La ministre de l'Emploi et de la Solidarité s'est, en tout cas, défendu de « donner lieu à une quelconque célébration » des dix ans du RMI. C'est davantage l'occasion de faire le point su
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