« Apprendre à conduire, c'est apprendre à se conduire, c'est comprendre l'utilité des règles sociales qui s'imposent à vous et dont l'entorse est susceptible de mettre en jeu votre propre vie et celle de votre entourage », écrivait, en juillet dernier, Isabelle Massin, professeur d'université (devenue depuis déléguée interministérielle à la sécurité routière), dans un rapport remis à Jean-Claude Gayssot, ministre des Transports. A l'heure où nombre d'intervenants sociaux s'alarment de l'absence de règles et de limites chez certains jeunes, l'apprentissage du code de la route et de la conduite automobile apparaît ainsi comme une possible « école de civisme ». Une idée qui n'est pas nouvelle puisque, depuis plus de dix ans, des clubs de prévention, des CHRS et des structures d'insertion utilisent l'accès au permis de conduire comme un moyen éducatif privilégié. Plusieurs d'
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