« Il me paraît urgent que nous puissions nous attacher à clarifier la définition et les conditions de création [des emplois-jeunes] , sous peine de voir réduits à peu de chose nos espoirs communs », prévient Robert Bouquin, président de l'Union nationale des associations de sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence et des adultes (Unasea) (1), dans un courrier adressé, le 2 octobre, à Elisabeth Guigou. En décembre 1997, l'Unasea avait signé un accord-cadre avec le ministère de la Justice, prévoyant la création de 1 000 emplois-jeunes dans des domaines tels que l'animation sportive et culturelle, l'accompagnement scolaire ou encore la réponse aux situations d'errance (2). Or, indique son président, au 30 septembre, sur 148 projets déposés, seuls 17 (représentants 70 emplois) ont été validés par les services de l'emploi et 12 embauches réalisées.
Première difficulté : l'application de la convention collective du 15 mars 1966. En effet, explique Robert Bouquin, la différence entre le niveau de rémunération légal des emplois-jeunes et celui du minimum conventionnel porte « à 4 500 F par mois la charge à assumer au-delà de la p
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