ASH : Les violences actuelles dans les transports urbains sont-elles, effectivement, le reflet d'une situation qui se dégrade ? J.-M.P. : On assiste réellement à une montée de la violence à l'égard des personnels des transports urbains. Je la relie au fait que des jeunes qui se trouvent en situation d'échec total, tant sur le plan familial que scolaire, s'accrochent à leur territoire. Ils se l'approprient et considèrent que c'est à eux de donner droit d'accès aux cités. Dans ces conditions, les transports urbains sont considérés comme des intrus. C'est un phénomène qui tend à s'amplifier depuis de longs mois et qui n'est d'ailleurs pas cantonné à la seule région parisienne. Ce qui est étonnant, c'es
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