ASH : De votre place d'assistante sociale d'entreprise, faites-vous le même constat que les médecins du travail sur les souffrances et pathologies liées aux nouvelles formes de travail ? A. de B. : Oui. Nous avons été de plus en plus confrontées au stress des salariés en situation de fragilité. D'abord, la précarité professionnelle provoque toujours, chez les salariés peu qualifiés ou en CDD, une peur de ne pas être à la hauteur. En outre, certaines formes d'aménagement du temps de travail sont difficiles à supporter tant physiquement que financièrement. Ces personnes nous parlent beaucoup de fatigue et de mal de dos. Mais la précarité fait aussi pression sur les salariés plus
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