L'équipe du centre Jean-Wier, troisième intersecteur de pédopsychiatrie des Hauts-de-Seine (1), a été brutalement privée, cet été, des locaux qui lui avaient été attribués par la municipalité de Puteaux en 1981. Informée mi-juillet, par un courrier de la mairie, d'avoir à libérer les lieux le plus rapidement possible, l'équipe a eu la mauvaise surprise, en revenant de congé, le 25 août, de trouver la porte close et les serrures changées, tout son matériel se trouvant encore à l'intérieur. Conséquence, expliquent les travailleurs sociaux, il n'existe plus aucun lieu, à Puteaux, susceptible d'accueillir les différents groupes thérapeutiques auxquels participaient régulièrement 44 enfants. Ceux-ci doivent désormais se déplacer jusqu'à Nanterre et ne peuvent être reçus qu'une fois par mois, en consultation. A la direction de l'institut interdépartemental Théophile-Roussel, structure hospitalière de rattachement du centre Jean-Wier, on indique n'avoir obtenu aucune réponse aux demandes d'explications adressées à la mairie. Un huissier a été dépêché sur les lieux pour constater les faits et le conseil d'administration de l'hôpital a décid�
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