Le projet de loi de finances pour 1999, adopté au conseil des ministres du 9 septembre, repose, compte tenu des aléas de la conjoncture internationale, sur une hypothèse de croissance « prudente » de 2, 7 % et non 2, 8 % comme envisagé initialement.
Poursuivant leur diminution, les déficits publics (Etat, organismes de sécurité sociale et collectivités locales) devraient être ramenés de 2, 9 % à 2, 3 % du produit intérieur brut. Les dépenses du budget général de l'Etat augmenteront en volume (hors inflation) de 1 % en 1999, soit 2, 3 % en valeur par rapport à la loi de finances initiale de 1998. Elles s'élèveront donc à 1 623, 59 milliards de francs. Quant aux recettes nettes totales à structure constante, elles atteindront 1 396, 88 milliards. Au total, le déficit budgétaire stricto sensu s'établira à 236, 6 millia
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