Madame Martin est visiblement émue. Ce soir, pour la dernière fois, elle participe au groupe-parents créé par l'équipe du centre d'action éducative (CAE) de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), à Voisins-le-Bretonneux (Yvelines) (1). Depuis deux ans, cette petite femme, d'apparence réservée, vient tous les 15 jours au centre, échanger avec d'autres parents d'enfants relevant d'une mesure éducative. Au fil des rencontres, elle a ainsi pu parler de ses peurs, de ses colères, de son sentiment d'impuissance, parfois, face à son fils. Et si, aujourd'hui, tous ses problèmes ne sont pas réglés, au moins s'est-elle senti écoutée et reconnue en tant que parent.
A l'heure où certains parlent de « responsabiliser » les parents des jeunes délinquants en les sanctionnant, des professionnels de la protection de l'enfance cherchent des solut
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