Dans une circulaire conjointe, Ségolène Royal, ministre déléguée chargée de l'enseignement scolaire et Elisabeth Guigou, ministre de la Justice, ont défini les missions de l'enseignement dans les établissements pénitentiaires.
« La formation est un enjeu primordial pour les jeunes détenus », affirment d'emblée les deux ministres. Car « les trois quarts des mineurs et jeunes détenus sont sans diplôme ni qualification professionnelle et [...] la moitié d'entre eux se trouve en situation d'illettrisme ». Sans compter, pour certains jeunes, l'existence de troubles « sérieux » de comportement et des difficultés d'ordre psychologique et psychiatrique. »
Aussi, afin de « s'adapter à cette situation », l'enseignement doit remplir cinq missions, à savoir :
pratiquer, dès la première semaine d'incarcération, « un positionnement pédagogique de tous les jeunes détenus et un repérage des illettrés ». Etant précisé qu'un bilan personnel doit être offert aux détenus, même s'ils ne « restent que quelques semaines » ;
organiser les activités pédagogiques en modules courts structurés par trimestre ou demi-trimestre, et individualiser d
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