« Aujourd'hui, toute une partie de la population, privée d'autonomie fonctionnelle par la vieillesse, la maladie, ou l'accident, ne dispose pas, en France, des moyens d'accéder à la citoyenneté », déplorent les présidents de l'Association française contre les myopathies (AFM) et de l'Association des paralysés de France (APF) (1). Dans le cadre du salon Autonomic et en présence de Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, ils ont donc souhaité, le 5 juin, interpeller les pouvoirs publics sur la question du respect de la citoyenneté des personnes handicapées. Ainsi leurs revendications, exprimées dans une plate-forme commune aux associations représentatives, portent notamment sur la nécessité d'aborder autrement le handicap en considérant par exemple qu'il « résulte aussi d'une inadaptation de la réponse de la société à une situation individuelle ». Dans cette optique, les associations réclament une meilleure information sur les aides humaines et techniques qui sont, selon elles, insuffisamment prises en charge la possibilité d'accéder à un système de compensations des incapacités « fondé sur les besoins fondamentaux
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