Etats limites, bouffées délirantes, crises aiguës, troubles relationnels : quand la maladie mentale fait une entrée violente et troublante dans la vie de l'adolescent, elle bouleverse assez rapidement son quotidien. Les capacités à vivre une vie normale s'estompent. Les séjours plus ou moins répétés en hôpital psychiatrique, lors des crises ou parfois des tentatives de suicide, et les périodes de soins en hôpital de jour alternent avec une scolarité devenue chaotique ou avec une inactivité quasi totale au sein, le plus souvent, du foyer parental. Morceau de vie angoissant marqué par la solitude face à la folie qui rôde. Les parents s'interrogent et parfois refusent de « voir ». Le jeune, quant à lui, se demande ce qui lui arrive alors même que les spécialistes, psychiatres et thérapeutes, ne peuvent souvent que « réserver leur diagnostic quant à l'évolution » de ce qu'ils n
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