« Il est souhaitable d' aménager le régime de l'accouchement sous X afin de garantir le droit à l'enfant à connaître ses origines, tout en offrant à la mère la possibilité de préserver, dans une certaine mesure, le bénéfice du secret qu'elle avait organisé lors de la naissance de son enfant. » Réclamée depuis plusieurs années par des associations et des professionnels de l'enfance, l'instauration d'un droit à la connaissance des origines constitue l'une des propositions les plus marquantes parmi les 40 que comporte le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur l'état des droits de l'Enfant en France, rendu public le 12 mai (1). Créée et présidée par Laurent Fabius, président de l'Assemblée nationale, cette commission, qui comprend 30 députés de toutes tendances (2), avait pour mission de faire le point sur l'application, dans notre pays, de la Convention internationale des droits de l'Enfant, signée en novembre 1989 et ratifiée par la France en 1990.
Pour Laurent Fabius, « si les droits de l'Enfant sont, en France, en général, satisfaisants, ils doivent être complétés et, surtout, mieux respectés ». Ainsi, sur l'ensemble d
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