Il n'est pas aujourd'hui de colloques (1) ni d'articles qui, évoquant la violence des jeunes ou leurs difficultés scolaires, ne mettent directement en cause les parents. Quand ces derniers ne sont pas « démissionnaires », « irresponsables », ou « incapables », ils sont « sans repères, désemparés, perdus », termes qui se veulent moins culpabilisants. Bref, bien des maux de notre société, et particulièrement ceux que sont chargés de « panser » les professionnels du secteur socio-éducatif, viendraient d'une profonde et dévastatrice « incompétence parentale ». Rien à voir avec ces « cas » de parents « pathogènes », aux comportements déviants ou à la santé mentale fragile. Non, le problème est bien différent et bien plus répandu. Ainsi, au désarroi des parents eux-mêmes, s'ajoutent l'incompréhension et le dénuement des travail
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