Le 24 mars 1998, la cour d'assises du Rhône a condamné Norbert Crastes à 15 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa mère. « Les psychiatres experts ont en effet estimé que les troubles mentaux dont souffrait l'accusé [...] altéraient son discernement mais ne l'abolissaient pas totalement » ,précise l'Union nationale des amis et familles de malades mentaux et leurs associations (Unafam) (1) pour qui cette condamnation agit comme un tragique révélateur. Elle soulève et illustre en effet « les difficultés rencontrées trop souvent par les familles pour faire soigner un malade atteint de troubles psychiques » et « l'inefficacité des hospitalisations trop brèves » , relève-t-elle. D'où la nécessité, selon l'association, « de proposer à toute personne malade, à la sortie de l'hôpital, des lieux où, avec le soutien d'une équipe médico-sociale, l'amélioration de son état de santé pourra se poursuivre » .Il s'agit notamment de développer les alternatives à l'hospitalisation et les interventions de spécialistes à domicile. Sur le plan pénal, l'Unafam se déclare « favorable à ce que la réalité des faits soit r
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