« Les gens, dans ce quartier, sont négligents et gaspilleurs. » Cette explication donnée à une série de factures d'eau anormalement élevées dans un quartier de Brest fait consensus chez les collègues de Joëlle Dagorne, assistante sociale de secteur. Mais sollicitée de manière répétitive par des familles incapables de payer, celle-ci décide d'envisager les choses autrement. Elle aide ainsi un locataire à faire le tour du voisinage pour recenser « les problèmes d'eau ». Un groupe se constitue et après six réunions et une collaboration avec la Confédération syndicale des familles, il est établi « un lien entre les factures élevées et l'état défectueux des installations ». Il s'avère, en fait, qu'un conflit entre le centre communal d'action sociale, véritable locataire de ces logements sociaux, et l'OPAC explique l'absence
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