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Les intervenants sociaux rongés par le doute

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Pompiers de l'urgence, cache-misère, gardes-frontières... Les intervenants sociaux refusent de cantonner leur mission à une « gestion de la misère ». Comment sortir des ornières de la réparation et de l'urgence ? Tentatives et voies incertaines.

« Nous en avons assez d'être les pompiers de l'urgence  une urgence qui révèle l'incapacité de notre société à réussir ses médiations. » En s'exprimant ainsi, Albert Klein, directeur de l'IRTS d'Aquitaine, se fait l'écho d'un ras-le-bol largement partagé. « Pompiers de l'urgence » ou encore, selon les termes d'un collectif de Montpellier solidaire du mouvement des chômeurs, « gardes-frontières des zones d'exclusion », c'est ce à quoi les travailleurs sociaux refusent de réduire leur mission. Pour Albert Klein, ceux-ci « ne peuvent continuer à être les instruments d'une volonté qui n'a plus de visions ». Ce que confirme d'ailleurs l'étude réalisée par l'établissement en préambule à son IIIe forum du travail social (1). Effectuée auprès d'une cinquantaine de dirigeants aquitains de l'action sociale (responsables de conseils généraux, cadres des

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