Il faut donner un « nouvel élan » au mouvement d'aide aux victimes, a indiqué Elisabeth Guigou, le 10 février, dans un discours lu par son directeur de cabinet, lors d'une conférence-débat organisée par l'Institut national d'aide aux victimes (INAVEM) (1). « Si notre pays dispose désormais d'un arsenal juridique performant en terme d'indemnisation, la prise en charge des victimes doit être améliorée », a souligné la ministre de la Justice, annonçant qu'elle signera « très prochainement » une circulaire au parquet à ce sujet. La chancellerie vient d'ailleurs de mettre en place un groupe de travail qui doit rechercher les « modalités de collaboration appropriées » entre l'administration et le secteur associatif. Par ailleurs, estime Elisabeth Guigou, la déconcentration des crédits est nécessaire. « Je m'attacherai à donner les moyens d'une véritable politique publique dans laquelle l'INAVEM jouera un rôle essentiel », a-t-elle expliqué, annonçant la constitution, dans les deux mois à venir, d'un groupe de travail interministériel sur cette question. « Il sera chargé d'arrêter un programme national d'action reposant sur la par
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