ASH : Le médiateur est-il beaucoup sollicité par des personnes en difficulté sociale ? J.P. : Depuis que je suis médiateur, c'est-à-dire depuis six ans, le nombre de dossiers concernant des problèmes sociaux a nettement augmenté. Ce qui est logique compte tenu des difficultés que connaissent nos concitoyens. Cependant, dans le domaine de l'exclusion proprement dite, c'est plus compliqué parce que les exclus ne savent pas saisir le médiateur. Ce qui explique que, dans ces cas souvent très difficiles, nous sommes saisis par l'intermédiaire des associations, en particulier ATD quart monde, et de certains services sociaux. ASH : Justement, concernant les exclus, quelles ont été vos priorités ? J.P. : En discutant avec les associations, nous nous sommes rendu compte
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