Comme elle s'y était engagée lors du débat parlementaire sur la loi de financement de la sécurité sociale pour 1998, Martine Aubry va procéder cette année à un « réexamen d'ensemble de la politique familiale ». Une « remise à plat » qui vise notamment à répondre aux critiques soulevées par la mise sous condition de ressources des allocations familiales en 1998 (1), mesure « transitoire [...] jusqu'à ce que soit décidée une réforme d'ensemble des prestations et des aides fiscales aux familles », aux termes mêmes de la loi.
Ce réexamen d'ensemble, a indiqué le ministère le 3 février, « doit envisager la politique familiale dans sa globalité en intégrant l'ensemble des aides financières apportées aux familles sans se limiter aux seules prestations familiales. Au-delà des transferts financiers, l'ensemble des politiques qui contribuent à favoriser les projets familiaux (politique du logement, du temps de travail, de l'éducation), doivent être prises en compte. »
Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité a ainsi annoncé la tenue d'une conférence de la famille au cours de la première quinzaine de juin. C'est Dominique Gillot, dé
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