ASH : Comment analysez-vous la colère des associations de chômeurs et les réponses du gouvernement ? H.F. : Les actions collectives menées par les associations de chômeurs entrent en consonance avec une situation que nous ne cessons de dénoncer. Nous constatons, sur le terrain, l'extrême lassitude des personnes qui fréquentent nos associations. Il y a, chez elles, une certaine désespérance de voir prises en compte leurs difficultés quotidiennes et, surtout, d'être reconnues. En ce qui concerne les mesures annoncées par le gouvernement, la réflexion qui va être engagée sur les minima sociaux nous semble absolument primordiale. Un certain nombre de travaux antérieurs ont bien montré que les montants de ces minima condamnent leurs bénéficiaires à une situation qui relève
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