« L'allocation aux adultes handicapés [AAH] est un droit », rappellent les 32 organisations, réunies au sein du collectif interassociatif sur l'AAH (1), qui soulignent « les nombreux problèmes » rencontrés par les demandeurs et les bénéficiaires de l'allocation. Ainsi, malgré l'exi stence de procédures d'urgence, « les délais de traitement et d'obtention de l'AAH sont trop longs » . En outre, les titulaires « sont pénalisés par le mode de calcul des ressources qui ne tient pas compte de leur situation réelle au moment de la demande ». Autre difficulté, la réduction de l'allocation, en cas d'hospitalisation de longue durée ou de détention, qui « ne permet pas à la personne de continuer à faire face à ses charges fixes ». De même, le minimum laissé à la disposition des personnes placées en établissement spécialisé se révèle insuffisant pour couvrir « les frais qui restent à leur charge ». En outre, poursuivent les associations, « l'AAH subit une dégradation régulière de son niveau » et ne représente plus que 51,5 % du SMIC contre 64,4 % en 1983. Enfin, soulignent-elles, le fait de refuser l'allocation aux personn
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