Depuis dix ans, Michel, agent SNCF de 55 ans, est assesseur près le tribunal pour enfants de Bobigny qui compte environ 30 assesseurs pour 8 juges. C'est donc avec une oreille plus attentive que celle de ses collègues ou voisins qu'il suit les propositions de réforme de la justice présentées par Elisabeth Guigou et notamment celles concernant la promotion et le développement des mesures de médiation ou de réparation pour les mineurs (1). « C'est un ami, militant comme moi dans une association de parents d'élèves qui m'en a parlé. J'ai posé ma candidature et j'ai eu un entretien avec le président du tribunal pour enfants. » Michel a ensuite dû attendre que son dossier suive la voie hiérarchique de la chancellerie et de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse avant de pouvoir prêter serment
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