S'il est un sujet intime, difficile et grave que l'on n'aborde pas facilement, c'est celui de la mort. Délicat à évoquer pour les personnes valides tant la perte d'un être cher suscite des émotions confuses, complexes et violentes, il l'est d'autant plus lorsqu'il touche les personnes très déficientes, limitées dans leurs capacités de compréhension et d'expression. Un travail de deuil s'enclenche-t-il chez ces dernières ?Et si oui, les mécanismes psychiques sont-ils comparables à ceux des adultes ordinaires ? Ces questions sont de moins en moins théoriques et marginales. En effet, la nouvelle longévité des adultes déficients intellectuels les expose inévitablement à l'éventualité de la disparition de leurs propres parents. Et donc à l'épreuve du deuil. Comment, les familles, mais surtout les professionnels peuvent-ils les aider à passer ce cap délicat ? C'est notamm
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