« Le projet d'origine qui sous-tendait le secteur de l'animation est mort. Sont restés les animateurs. Et je suis absolument incapable de donner une définition honnête de ce qu'est l'animation aujourd'hui. Sauf à dire qu'il s'agit d'un métier incertain, polyvalent, changeant et peu reconnu. » C'est presque un aveu d'impuissance qu'a formulé, le 2 octobre, à Toulouse, la sociologue Geneviève Poujol, lors des premières assises régionales de l'animation, organisées par l'Organisme de recherches et de formations en éducation et en animation (ORFEA) (1). Cette spécialiste de l'éducation populaire et du secteur socio-culturel, aujourd'hui à la retraite, a pourtant consacré l'essentiel de sa carrière à scruter les multiples métamorphoses du métier d'animateur. Mais, force lui est de constater qu'après 30 années d'existence, cette profession n'en est, justement, pas encore une. Du m
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