C'est un pavé dans la mare qu'a lancé, avant l'été, le centre ressources Profession banlieue en rendant public un référentiel « femmes-relais » tendant à démontrer qu'il existe bien là « un nouveau métier de la ville » (1) . Alors que, depuis des années, on n'en finit pas de disserter sur le fait de savoir s'il s'agit d'un métier, d'une fonction ou d'une simple solidarité de voisinage, celui-ci a voulu mettre fin au flou qui entoure cette activité. Un groupe de travail qu'il a coanimé avec l'IRTS-Paris a ainsi mené l'enquête auprès de cinq structures de femmes-relais de Seine-Saint-Denis et du Val-d'Oise (quatre associations et une municipalité) (2).
Celui-ci met clairement en évidence l'extrême ambiguïté où se trouvent actuellement ces intervenantes. « Elles sont utilisées, donc reconnues de fait, mais jetables », résume brutalement Bénédicte Madelin, directrice de Profession banlieue. Fortement sollicitées par les institutions qui ont vite mesu
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