ASH : En quoi le thème des « solidarités actives » concerne-t-il le travail social ? D.B. : Depuis une trentaine d'années, le CESOL s'est toujours préoccupé du problème des solidarités en opposant celles qui émanent de la société civile (solidarités de voisinage, familiale, bénévole...) à celles que je qualifie de bureaucratiques et nationales. Or, actuellement, dans un contexte de fracture sociale profonde, les solidarités publiques ne sont pas suffisamment efficaces. Il faut donc qu'elles s'appuient davantage sur ce qui se fait en matière d'action communautaire. Car il se passe des choses très intéressantes dans les quartiers. Par exemple, nous avons travaillé dans les DOM-TOM, où le passage a été moins brutal entre les soli
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