Inquiétudes sur les effets pervers de la PSD

« Outre le fait de ne rien apporter aux dispositifs qui existaient déjà, la prestation spécifique dépendance [PSD] risque d'aboutir finalement à une diminution, voire une disparition du montant des aides allouées aux personnes concernées », s'inquiètent la Fédération nationale des établissements accueillant des personnes âgées dépendantes et le Syndicat national des cliniques de convalescence, régime, repos et établissements d'accueil pour personnes âgées (1). En effet, cette prestation qui, selon l'enquête qu'ils ont menée cet été auprès des conseils généraux, varierait entre 1 385 F et 2 043 F par mois, va remplacer l'allocation compensatrice pour tierce personne  (ACTP) qui pouvait atteindre près de 4 500 F mensuels. D'où «  une diminution de plus de 50 % de l'aide » pour certaines personnes, s'alarment les organisations. Si elles soulignent cet effet « paradoxal » d'une prestation censée « améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes », celles-ci évoquent également ses conséquences « dommageables » pour les établissements en termes d'emploi. L'ACTP permettait, en effet, à certaines personnes