« L'article de François Chobeaux relève l'aspect répressif et stigmatisant du projet d'arrêté municipal, souligne Tamara Piralian (1). Je ne remets pas en question ce que, en effet, cette mesure peut avoir de négatif. Je m'associe à sa demande de “mettre en place de véritables politiques locales d'intervention sociale et éducative auprès d'enfants et d'adolescents [...]”. Mais on pourrait entendre autre chose dans ce “souci” des maires vis-à-vis des enfants : c'est-à-dire les considérer comme des citoyens et non comme des cas sociaux. On reconnaît, d'une certaine façon, qu'il y a un vrai problème de mineur en danger, dont on dit qu'il existe une réglementation. Mais cette réglementation ne s'applique pas à ces situations-là. Donc, agir, ce n'est pas les protéger mais les réprimer. On dit aussi qu'il y a un problème familial, donc que ce sont des familles
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