Le nombre de projets financés par l'Association pour la gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) (1) s'est élevé, en 1996, à plus de 104 363 pour un total de 1,34 milliards de francs, contre 2,72 milliards en 1995. Une différence qui s'explique notamment par l'obligation faite à l'association de « revenir à l'équilibre financier ». Ces dépenses ne pouvaient donc dépasser le montant de la collecte qui s'élevait l'année dernière à plus de 1,66 milliards de francs. Tels sont les principaux enseignements du bilan 1996 de l'Agefiph rendu public le 25 juin.
Concernant l'embauche des personnes handicapées, l'association note que la réduction du montant de la prime d'insertion (passée de 40 000 F à 15 000 F), n'a pas entraîné, « à champ constant », de diminution de contrats de travail primés.25 356 personnes ont été insérées grâce à ce dispositif dont 65 % en contrat à durée déterminée. Et, comme l'année précédente, par des petites entreprises principalement, qui bien que non assujetties à l'obligation d'emploi, ont réalisé 15 467 embauches à elles seules grâce à la prime à l'ins
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?