ASH : Pourquoi avoir choisi le double thème de la misère et de la détresse sociale pour ces premières rencontres sociales ? A.D. : Je voulais surtout éviter les grands débats, montés en épingle par les médias, autour de l'urgence et de la violence. Et en partant de ma pratique d'écoute des travailleurs sociaux, je me suis rendu compte que leur souffrance se cristallisait, aujourd'hui, autour de cette question de la détresse sociale. Ils ont le sentiment très net que les personnes qu'ils rencontrent sont plus en difficulté qu'il y a quelques années. Ce qui se manifeste par plus d'agressivité et de violence de la part de celles-ci et, pour beaucoup de professionnels, par l'impression d'être impuissants à pouvoir y faire face et à trouver des solutions.
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