Un moment déstabilisées par l'annonce de la dissolution, les grandes fédérations du secteur social et médico-social ont entrepris de réagir, certaines interpellant directement les candidats aux élections législatives. Ainsi, dans une lettre ouverte, l'Uniopss (1) les appelle à s'engager publiquement sur trois points : demander au prochain gouvernement qu'un projet de loi de cohésion sociale soit présenté « en toute priorité » au Parlement, tenir compte dans ce texte « de toutes les propositions du collectif Alerte » et voter « les moyens, notamment budgétaires, à la hauteur des enjeux ». Et elle insiste sur les priorités des associations de solidarité, en particulier concernant l'accès de tous à l'emploi, à un logement décent, à la culture et à la formation et l'accroissement de l'effort de solidarité financière.
De son côté, dans un mémorandum adressé aux organisations politiques, l'Unapei (2) demande aux candidats de se prononcer sur le maintien de l'obligation de solidarité nationale envers les handicapés et l'inscription de ceux-ci dans « la liste des priorités sociales nationales ». Elle réclame, une nouvelle fois, davan
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