Soulignant que toutes les enquêtes démontrent « une dégradation inquiétante de l'état sanitaire de la jeunesse » (augmentation du taux de suicide, progression de la toxicomanie chez les pré-adolescents, mal-être...) et que les pouvoirs publics ont du mal « à dépasser le stade du constat », une douzaine d'organisations estiment « urgent » de réagir. Aussi, le 16 avril, à l'initiative de la Mutuelle nationale des étudiants de France, elles ont créé le premier Collectif national pour la santé des jeunes (CNPSJ) (1). Conçu comme « un espace » de rencontres, d'échanges et de collectes d'informations, celui-ci a pour objectif d'être « un groupe de veille et d'alerte » pour qu' « enfin, soit prise en compte la spécificité des besoins des jeunes ». Et ses promoteurs entendent dès à présent interpeller les pouvoirs publics sur quatre sujets qu'ils jugent prioritaires : les conduites addictives, les dépendances et conduites à risques le mal-être, les états dépressifs et les comportements qu'ils engendrent l'hygiène alimentaire et bucco-dentaire la sexualité et la prévention des maladies sexuellement transmissibles.
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