ASH : Vous estimez que le travail protégé l'est de moins en moins. Pourquoi ? G.Z. : C'est effectivement le cas, non seulement en raison de la raréfaction générale de l'emploi qui entraîne des difficultés économiques dans les CAT, mais, aussi, parce que la participation de l'Etat au financement de nos établissements diminue tous les ans. J'ai calculé qu'en dix ans, en francs constants, les budgets sociaux des CAT ont augmenté de seulement 3,5 %. C'est de plus en plus problématique et l'activité économique des CAT est toujours plus sollicitée pour combler les déficits de l'intervention de l'Etat. Il est vrai que l'on crée encore des places en CAT (2 000 prévues en 1997) mais elles le sont avec un prix à la place de 55 000 F qui ne correspond absolument pas à
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