« Le filet de garantie que constitue le minimum social doit être maintenu » mais « la garantie de celui-ci doit être liée plus fortement à une activité à laquelle le bénéficiaire doit participer ». Tel est le principal enseignement que Pierre Méhaignerie, président (UDF-FD) du conseil général d'Ille-et-Vilaine, et Christian Proust, président (Mouvement des citoyens) du conseil général du Territoire de Belfort, ont tiré de l'étude comparative RMI et SMIC, qu'ils présentaient le 12 mars. Réalisé par l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée (1) dont ils sont respectivement président et vice-président, et déjà analysé dans les ASH (2), ce document montre que, dans huit cas sur dix, il est plus intéressant, financièrement, d'être au SMIC qu'au RMI. Sachant cependant que, pour les couples ayant un ou deux enfants, l'écart est extrêmement faible entre revenu et salaire minimum.
Affirmant que la principale cause de maintien au RMI « est bien l'absence d'emplois à temps plein », les deux responsables politiques ont présenté « des inflexions souhaitables » afin d'améliorer la situation des personnes touchant des bas r
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