20,9 % des personnes condamnées en métropole au 1er octobre 1996 étaient détenues pour infractions à la législation sur les produits stupéfiants. Un état de fait qui engendre, selon le ministre de la Justice, « une forte demande de ces produits au sein des établissements pénitentiaires, qu'une partie des détenus parvient à satisfaire par l'économie parallèle de la détention ». Les réponses apportées sont donc de deux ordres, poursuit le ministre : d'ordre sanitaire, d'une part, par le développement de la prise en charge sanitaire et sociale des détenus (1) et d'ordre répressif, d'autre part, par le renforcement corrélatif des mesures de contrôle destinées à réduire l'entrée des substances prohibées dans les établissements pénitentiaires, et notamment « à l'occasion des parloirs ».
Cet accroissement de la lutte contre l'entrée de produits stupéfiants passe par les opérations de contrôle lors des parloirs conduites par les procureurs de la République, note le garde des Sceaux. Prenant pour base des initiatives diverses, il entend, dans une récente circulaire, qu'elles soient « généralisées dans tous les établissements où sont cons
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