C'est entouré de 13 de ses ministres qu'Alain Juppé a présidé, le 10 février, la conférence nationale pour l'emploi des jeunes à laquelle était conviée une soixantaine d'acteurs concernés par la lutte contre le chômage (organisations syndicales, patronales, étudiantes, élus, organismes consulaires nationaux, ANPE, UNAF...), à l'exception toutefois des syndicats d'enseignants. Avec 9 % des jeunes de 16 à 25 ans au chômage (près de 25 % des actifs de cette classe d'âge) et une durée moyenne d'inactivité de 8 à 9 mois entre la sortie du système éducatif et le premier emploi, la France « connaît là un grave échec collectif », a affirmé le Premier ministre. Voyant dans cette réunion « le moyen de remettre les choses à plat », il a insisté sur la nécessité de « définir une nouvelle méthode » qui soit « pragmatique » et « adaptée à la diversité des jeunes ».
A l'issue de six heures d'un débat que le Premier ministre a qualifié de « positif », les mesures arrêtées s'articulent autour de cinq axes :
Les partenaires sociaux se sont engagés sur un objectif de 400 000 jeunes
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