A l'occasion de l'année européenne contre le racisme et la xénophobie (1), la Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail a publié une étude sur « la prévention du racisme sur le lieu de travail » (2). Sont recensés les différents modes de discrimination couramment usités dans les pays de l'Union européenne, comme par exemple le code « BBR » (bleu, blanc, rouge) utilisé par les agences d'intérim en France pour indiquer que l'employeur recherche « un candidat blanc de préférence d'origine française ».
Pour remédier à ces phénomènes, deux constats s'imposent. D'une part, « la protection contre la discrimination n'est efficace que si l'on utilise des normes minimales de protection » ; ainsi, « une réglementation juridique, administrative, d'égalité des chances et des mesures antiracistes [sont] un point de départ indispensable ». Mais d'autre part, « même dans un pays doté d'une législation antidiscriminatoire forte, si les normes de protection de l'emploi sont faibles, il est évident que dans la pratique les mesures antidiscriminatoires sont très limitées ».
De fait, les problèmes « ne
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