Stabilisée aujourd'hui autour de 30 %, la part des prestations de protection sociale dans le produit intérieur brut a connu depuis 1981 une forte croissance (3, 1 % par an). La hausse des dépenses, dont les trois quarts sont consacrées à la santé et à la vieillesse, s'explique principalement par « le vieillissement de la population, la montée du chômage, les besoins croissants d'assistance et la hausse de la consommation de soins et de biens médicaux », indique une étude du service des statistiques des études et des systèmes d'information (SESI) du ministère du Travail et des Affaires sociales (1) . Or, dans un contexte de chômage massif, le système, financé aux trois quarts par les cotisations sociales, connaît une crise de recettes. Ainsi, depuis 1992, les ressources ne couvrent plus les dépenses. Avec la mise en place de la contribution sociale généralisée, et plus ré
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