Prévu au départ pour recevoir 300 familles, le service délégué « couples mixtes » de l'Union départementale des associations familiales de Paris (UDAF) (1) en a accueilli 612 en 1995 et 1 043 de janvier à octobre 1996. Soit une évolution de 41 % de son activité. « Et on a aujourd'hui beaucoup de mal à répondre à toutes les demandes », constatait, le 3 décembre, son responsable, Daniel Foundoulis. Créé le 1er décembre 1994, au départ pour une durée approximative de deux ans, ce service tente d'apporter « des réponses concrètes » aux familles dont les membres sont dépourvus de titre de séjour, du fait de l'inadaptation des lois Pasqua à leur situation spécifique. Et de résoudre « les situations inextricables » engendrées ainsi pour nombre de couples mixtes (2) et pour l es parents d'enfants français qui étaient sur le territoire avant l'entrée en vigueur de ces lois. Concrètement, le service, financé par l'UDAF et le FAS, mène une triple mission : informer les familles de leurs droits par le biais de sa permanence juridique les aider à constituer et présenter leur dossier de régularisation et assurer un suivi �
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