On ne s'installe pas dans le RMI, et la démarche pour en bénéficier n'est pas banalisée. C'est ce qui apparaît à la lecture des premiers résultats d'une enquête réalisée par le Crédoc (1), à la demande du ministère du Travail et des Affaires sociales.
900 bénéficiaires du RMI, entrés dans le dispositif un an plus tôt, ont ainsi été interrogés au premier semestre 1996. Pour ces nouveaux allocataires, le RMI a été une aide transitoire puisque 14 % seulement en avaient déjà bénéficié et qu'un tiers d'entre eux sont sortis du dispositif au bout d`un an ; ou encore une aide-relais (40 % des entrants interrogés bénéficiaient auparavant de minima sociaux, allocation de parent isolé ou allocation de solidarité spécifique). C'est, pour la grande majorité, le chômage qui est la cause de leur arrivée au RMI. Ces nouveaux allocataires sont plus jeunes (37 % ont entre 25 et 29 ans) que la moyenne des bénéficiaires (26 % des 25-29 ans) et ces jeunes entrants sont plus diplômés que leurs aînés. Mais ils sortent également plus vite du dispositif, et la part des jeunes parmi l'ensemble des bénéficiaires est donc la même depuis 1989.
L'étud
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?