Après d'autres organisations (1), le Comité d'entente des associations représentatives de personnes handicapées et de parents d'enfants handicapés (2) s'alarme, à son tour, du transfert à l'Agefiph (prévu dans le projet de loi de finances pour 1997) du financement du complément de rémunération versé aux travailleurs handicapés en milieu ordinaire. Soit 250 millions de francs provenant, jusque là, des caisses de l'Etat. Pour le Comité d'entente, après la réduction des moyens des équipes de préparation et de suite au reclassement et le « quasi-abandon » des ateliers protégés, « cette disposition constitue une étape supplémentaire dans la politique de désengagement de l'Etat ». Aussi demande-t-il que cette disposition soit retirée du projet de loi de finances et intégrée à la concertation qui devrait avoir lieu, au cours des prochains mois, sur la politique de l'emploi en faveur des personnes handicapées.
Quant à la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (3), estimant qu'il s'agit de la « goutte d'eau qui fait déborder le vase », elle appelle tous ses adhérents et militants à se mobiliser pour faire é
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