L'avant-projet de loi de cohésion sociale continue de susciter bon nombre d'interrogations dans le secteur (1) .
« S'il a été porté à un degré d'exigence humaine élevé », il reste « perfectible », estimait ainsi, le 14 octobre, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, présidente d'ATD quart monde (2), à l'issue de sa rencontre avec Alain Juppé, Jacques Barrot et Xavier Emmanuelli. Relevant des « manques regrettables » du fait de « l'absence » d'implication des ministères de l'Education nationale et de la Culture, celle-ci indiquait néanmoins avoir reçu du Premier ministre l'engagement de « renforcer certains points » de l'avant-projet, notamment sur « la formation des professionnels » et des « plus pauvres ». Tandis que l'association s'était interrogée auparavant sur l'absence, « dans l'état actuel du texte, d'un financement faisant appel à la solidarité nationale ».
Par ailleurs le Collectif des « sans » (3), à l'origine d'un appel lancé en décembre dernier (4), manifestait le 15 octobre, au Trocadéro à Paris, avec le soutien de plusieurs syndicats, notamment la CGT, SUD, le SNES, la FSU et la FCPE. Objectif
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