A l'instar des principales associations de solidarité et de lutte contre l'exclusion rassemblées dans deux collectifs (1), les organisa- tions syndicales, associatives, professionnelles, acteurs du champ sanitaire et social ont tour à tour réagi après la présentation de l'avant-projet de loi de cohésion sociale. Tous dénoncent tantôt le manque de moyens pour mettre en œuvre les bonnes intentions affichées, tantôt les insuffisances d'un texte qu'ils entendent largement travailler et amender.
Un avant-projet « précaire » qu'il faut vraiment « consolider ». C'est le sentiment général exprimé par le Mouvement national des chômeurs et précaires (2), qui « attendait de cette loi d'orientation un véritable outil pour enrayer l'exclusion économique et sociale ». Au contraire, il constate que « si ce projet présente quelques avancées » (possibilité de cumuler un CES avec un emploi complémentaire, reconnaissance et intégration des associations de chômeurs dans les CODILE...), « il reste très insuffisant et bien en deçà des espérances suscitées auprès des personnes en situation de fragilité économique et sociale ». Déception, notamm
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