Compte tenu du « redémarrage » de l'économie française au cours du premier semestre 1996, le projet de loi de finances pour 1997, adopté en conseil des ministres le 18 septembre, retient une hypothèse « prudente » de croissance du PIB de l'ordre de 2,3 % (contre 2,8 % l'année dernière). Le rythme de hausse des prix, quant à lui, devrait s'établir à 1,5 % en moyenne annuelle.
Avec des dépenses stables de l'ordre de 1 552 milliards de francs et 1 269 milliards de recettes, le déficit budgétaire devrait donc être ramené à 283,7 milliards de francs, soit 4 milliards d'économies par rapport à 1996, alors que l'objectif initial était une baisse de l'ordre de 40 milliards. Malgré ce
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