Coopération internationale, prévention et réinsertion des victimes. Tels sont les mots d'ordre du premier congrès mondial sur l'exploitation sexuelle des enfants qui s'est déroulé cette semaine, à Stockholm, en présence des délégués de 126 pays et des représentants d'une cinquantaine d'organisations internationales et non gouvernementales (1). Placée sous le signe tragique des crimes pédophiles découverts en Belgique, cette rencontre a débouché, notamment, sur une déclaration commune. Texte de référence mais sans valeur légale, celle-ci fixe trois orientations prioritaires : promouvoir une coopération renforcée entre les Etats et tous les secteurs de la société afin d'empêcher les enfants d'entrer dans le marché du sexe criminaliser, condamner et sanctionner les exploiteurs sexuels dans le pays même ou à l'étranger revoir, mettre en œuvre et promouvoir les lois, programmes et pratiques contre l'exploitation sexuelle des enfants. Par ailleurs, un plan d'action, qui servira de « document de travail » remis aux Nations unies et à tous les gouvernements, a également été adopté. Il définit plusieurs priorités, parmi lesquelles la mise en
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