Alors que la situation juridique et administrative des sans-papiers, évacués par la force, le 23 août de l'église Saint-Bernard (1), est en cours d'examen, la FNARS (2) réclame le droit à l'insertion pour « les étrangers aussi ». « Le respect des droits fondamentaux de la personne humaine s'impose en matière de séjour et de nationalité », indique-t-elle, ajoutant qu'elle agira pour que les pratiques administratives et les réglementations en la matière respectent ces droits. Ce qui est particulièrement nécessaire pour « les demandeurs d'asile et les personnes menacées d'expulsion ». Elle insiste notamment pour que chaque candidat à l'asile puisse exposer sa demande dans des conditions équitables, conformément à la convention de Genève. Rappelant également que certains étrangers menacés d'expulsion connaissent des situations dramatiques (malades atteints de pathologie grave, personnes en instance d'épouser un conjoint français...), elle estime que ceux-ci doivent pouvoir rester sur le territoire. « Toutes les personnes que la loi déclare non expulsables doivent être régularisées. Celles qui attendent une décision doivent bénéficier
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