Votée selon la procédure d'urgence, la loi du 1er juillet 1996 portant modification de l'ordonnance nº 45-174 du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante vise, selon les termes du garde des Sceaux, Jacques Toubon, à « renforcer l'efficacité de la justice pénale des mineurs et à ne pas exclure une réponse de fermeté à chaque fois qu'elle est nécessaire, sans, bien évidemment, remettre en cause la dimension et la priorité éducatives qui font la spécificité de la justice des mineurs ».
A l'origine de cette réforme, qui a suscité de vives réactions syndicales et associatives (voir encadré), le problème de la violence juvénile auquel la justice doit répondre « plus rapidement et plus efficacement » afin d'éviter, selon l'exposé des motifs du projet de loi, que « ne se développe chez les mineurs un sentiment d'impuni
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